Voilà le titre de la dictée effectuée le samedi 28 mars par quatre filles de sixième de la classe de Monsieur Hayette.
En effet, elles n’ont rien perdu pour attendre cette formidable expérience. Rendez-vous compte, se rendre à Bruxelles dans une immense école pour se confronter à 291 candidats affutés à l’exercice de l’orthographe de notre belle langue française !
A quatre, comme les mousquetaires, elles ont affronté l’épreuve avec brio. Lalie, Emma, Laurane et Zoé, le stylo aiguisé, ont couché les mots les uns derrière les autres en évitant les pièges orthographiques tendus par madame Balfroid ; la « reine des participes passés ».
Mettez-vous à leur place et essayez :
Si le beau temps nous sourit plusieurs jours, nous avons l'habitude de dire qu'on ne perd rien pour attendre.
Cette phrase que nous avons prononcée souvent s'avère plutôt exacte. Spécialement dans nos régions tempérées, des modifications subites et répétées ne nous surprennent plus.
Après une pluie battante et durable, voici soudain des coups de tonnerre insolites et inopportuns.
Un peu plus tard, un arc-en-ciel marquant la fin de cet orage sérieux et qui a fait des dégâts, zèbre le ciel redevenu bleu.
Des grêlons drus et parfois gros comme des œufs de poules parachèvent le tableau.
Les prévisions météorologiques les plus convaincantes ne valent pas, parfois, les bons vieux dictons campagnards.
Ah oui, quand même ! Pas facile, n’est-ce pas !
291 participants pour 62 lauréats ayant moins de 6 fautes.
Laurane a réussi l’épreuve en ne faisant que 2 fautes, et, cerise sur le gâteau a raflé au passage le prix de la plus belle écriture.
Fiers sont les parents, la direction et les professeurs de voir l’épanouissement de ces enfants. En tout cas, on ne perd rien pour attendre de les féliciter !
Encourageons maintenant Laurane qui se rendra à la finale au Palais des Congrès de Liège le 16 mai prochain. Tous nos voeux l’accompagnent.